1 Alexandro Gomez cynique et puissant de confiance en soi , qu’une volonté presque inhumaine torture et conduit au crime. Et s’i

2 in de l’idéal goethéen : au lieu de tout composer en soi , on veut tout cultiver, et en fait l’on se contente d’une violence, d

3 ncore refus de choisir, volonté de tout conserver en soi  ? Ou bien une attitude en quelque sorte scientifique, à la fois curie

4 orderai que le progrès matériel n’est pas mauvais en soi . Mais par l’importance qu’il a prise dans notre vie, il détourne la c

5 conseille de rentrer en lui-même. « Il se ramène en soi , n’ayant plus où se prendre » comme parle un de nos classiques. Repou

6 re dans la littérature française, et qui comporte en soi quelque chose de déconcertant. Il semble bien que Jean Cassou trouve

7 a ne viendrait-il pas de ce que l’Éthique possède en soi une certitude ? Il existerait alors une chose au moins que le doute n

8 peut s’accomplir dans une synthèse satisfaisante en soi , mais qui se manifeste au contraire comme un ordre, personnellement a

9 e à celui que n’empêtre aucun respect du résultat en soi . Pessimisme rétablissant sur un plan supérieur une sorte de jeu, ou m

10 me. Car il reste sous-entendu et bien entendu, qu’ en soi , la vérité est immuable, qu’elle n’est nullement atteinte par un mens

11 me. Car il reste sous-entendu et bien entendu, qu’ en soi , la vérité est immuable, qu’elle n’est nullement atteinte par un mens

12 regard par mégarde sur un petit fait indifférent en soi , et qui n’est pas encore « arrivé » dans le temps. Les trois lettres

13 n, bien entendu, ne signifie rien sur sa valeur «  en soi  » ni sur la vôtre que personne ne peut mesurer. Mais dans cette relat

14 vient Neuchâtel-Paris, décembre 1946 Souffrir, en soi , n’est pas toujours l’honneur qu’on pense, mais souvent un simple acc

15 ce, l’érudition, les grands sentiments, la morale en soi (pas la morale en vertu d’un dogme), le nationalisme, l’ironie, le sc

16 que l’acte créateur se crée soi-même et se suffit en soi . Si l’on refusait de poser la question de l’Origine et de la Fin, on

17 ine se trouvent ainsi élevés à la dignité de fins en soi , d’absolus, au lieu de n’être considérés que comme des moyens ». Et c

18 u socialisme 10, entités que l’on peut considérer en soi comme des systèmes, indépendamment du rapport actuel d’un je et d’un

19 nts. L’évolution de la notion d’individu, d’homme en soi , d’homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici. On sa

20 r modèle le Citoyen-Respectable ou le Travailleur en soi . Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place uniq

21 eut attendre : son attente est présence, et porte en soi sa justification. À ceux qui croient aux fatalités de l’Histoire, il

22 ns autorisées, de préjugés, que tout fidèle porte en soi . Nous essaierons de reconstituer l’« appareil » dogmatique dont une t

23 on de tout ce qui, dans le texte biblique, paraît en soi contradictoire ou invraisemblable ; mais, d’autre part, M. Goguel réc

24 e à celui que n’empêtre aucun respect du résultat en soi . Pessimisme rétablissant sur un plan supérieur une sorte de jeu, ou m

25 le chrétien un pur exercice. Il n’a pas de valeur en soi . Il n’est pas une vertu, comme voulurent nous le faire croire Benjami

26 le christianisme était une règle de vie, valable en soi et propre à maintenir l’ordre, la prospérité et les rapports les plus

27 t nécessité-liberté dans la mesure où elle existe en soi et dans sa durée propre, comme un 3e terme, en réalité, supprime l’un

28 ts. L’évolution de la notion d’individu, d’homme en soi , d’homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici. On sa

29 r modèle le Citoyen-Respectable ou le Travailleur en soi . Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place uniq

30 e à celui que n’empêtre aucun respect du résultat en soi . Pessimisme rétablissant sur un plan supérieur une sorte de jeu, ou m

31 le chrétien un pur exercice. Il n’a pas de valeur en soi . Il n’est pas une vertu, comme voulurent nous le faire croire Benjami

32 le christianisme était une règle de vie, valable en soi et propre à maintenir l’ordre, la prospérité et les rapports les plus

33 t nécessité-liberté dans la mesure où elle existe en soi et dans sa durée propre, comme un 3e terme, en réalité, supprime l’un

34 s. L’évolution de la notion d’individu, d’homme en soi , d’homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici. On sa

35 r modèle le Citoyen-Respectable ou le Travailleur en soi . Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place uniq

36 une manière « injuste » de dire des choses vraies en soi —, elles me laissent presque toujours plus perplexe sur son compte qu

37 t s’appuyer que sur une pleine et ferme confiance en soi , qui seule élève le cœur et l’esprit. À celui qui a perdu cette confi

38 n, etc. 34. Je n’arrive pas à prendre au sérieux en soi la religion solaire que prêche Lawrence. C’est un rêve de compensatio

39 ts ? Mais alors, comment fera-t-on pour le voir «  en soi  », dans son temple ? Cela paraît une bien autre gageure. II. Pour

40 dans cette entreprise, soit mis à part, et honoré en soi . Un écrivain fameux, gloire du roman français à l’étranger, vient con

41 e spiritualisme distingué. Le culte des principes en soi  : voilà ce qu’il faut au régime des requins. La preuve en est adminis

42 « réalistes » que la croyance commune à la valeur en soi de l’idéal. Cependant ces discours hypocrites ne font en somme que cé

43 ctoires. Le Comité de vigilance défend la liberté en soi , la liberté dite démocratique, celle-là même que défendirent les inte

44 Moi. — J’en reviens à notre problème de la guerre en soi . Quelle solution donnez-vous à cette question de l’utilisation des fo

45 xcessivement « politique »… Le second terme, vrai en soi , et que nous croyons de toute notre foi31, devient faux et ne traduit

46 re. L’autorité n’est le fait ni d’une institution en soi , ni d’une charge, ni d’un grade, ni d’une tradition, ni de la force d

47 est vrai. Car tout ce qui n’est pas vrai comporte en soi une division et divise la volonté qu’on met à le réaliser. Tel est le

48 tilisent la même méthode de discussion. Le livre, en soi , est assez décevant, malgré de réelles qualités ; mais très typique,

49 ons donc que le progrès mécanique ne comporte pas en soi de fatalité inhumaine, et que « le machinisme permettant de faire une

50 e problématique culturelle. Mais une mesure n’est en soi ni vraie ni fausse ; elle n’est que plus ou moins fidèle à la fin qu’

51 oir décadent. Mais cette critique n’a pas de sens en soi , elle n’a de sens et de réalité qu’en tant que lutte du pouvoir neuf

52 re qu’une pure critique1 ; elle veut être valable en soi , elle prétend ne rien préjuger de cet avenir qu’il faut pourtant form

53 t nous guider dans l’examen du concept de culture en soi — de ses apparitions les plus considérables dans l’histoire —, de sa

54 pouvoir, considérait le travail comme une valeur en soi , comme une valeur culturelle donnant le droit de gouverner aux travai

55 le devient une distinction ; c’est-à-dire une fin en soi , non plus un instrument de lutte. Elle cesse d’être une production po

56 bjet de son culte la vraie mesure, mais la mesure en soi , isolée de ses fins. La décadence du latin à la fin du Moyen Âge nous

57 ante est très loin de considérer la langue latine en soi , et telle que la fixèrent les classiques, comme la mesure actuelle au

58 ngue de son action pratique. Elle devient une fin en soi , c’est-à-dire qu’elle devient une idole. La décadence est commencée.

59 complice de nos faiblesses. Elle n’est pas vraie en soi . Elle n’est pas plus vraie que nous, tels que nous sommes, dans le dé

60 nous avons vu qu’elle ne comporte pas de réponse en soi . Une mesure n’est en soi ni vraie ni fausse ; elle n’est que plus ou

61 comporte pas de réponse en soi. Une mesure n’est en soi ni vraie ni fausse ; elle n’est que plus ou moins fidèle à la fin qu’

62 d’éléments précis, pour la plupart très valables en soi , mais hétérogènes au possible, si l’on considère leur total — ce qu’o

63 et de déterminismes figurant à ses yeux la vérité en soi , la mesure de toutes les mesures, et le correctif nécessaire à toute

64 oncé assez tôt. Cent autres faits aussi médiocres en soi , et non moins graves en tant que signes, nous prouvent que l’élite ét

65 a ne viendrait-il pas de ce que l’Éthique possède en soi une certitude ? Il existerait alors une chose au moins que le doute n

66 . Je n’attaquerai pas d’ailleurs cette permanence en soi , ni la bêtise humaine en général : toutes les deux relèvent du péché,

67 ut des doigts. (Et pourtant la brutalité n’a rien en soi de révolutionnaire. Elle appartient plutôt, sous sa forme actuelle, a

68 t dont la mesure n’est jamais dans aucun résultat en soi , mais seulement dans l’acte rédempteur de l’humain. Appelons ascèse a

69 , ou socialisme, entités que l’on peut considérer en soi comme des systèmes, indépendamment du rapport actuel d’un je et d’un

70 a photo, elle n’est plus qu’un objectif, inactuel en soi , et problématique. Qu’on nous permette de reprendre ici une distincti

71 oir décadent. Mais cette critique n’a pas de sens en soi , elle n’a de sens et de réalité qu’en tant que lutte du pouvoir neuf

72 tre qu’une pure critique ; elle veut être valable en soi , elle prétend ne rien préjuger de cet avenir qu’il faut pourtant form

73 t nous guider dans l’examen du concept de culture en soi — de ses apparitions les plus considérables dans l’histoire —, de sa

74 pouvoir, considérait le travail comme une valeur en soi , comme une valeur culturelle donnant le droit de gouverner aux travai

75 le devient une distinction ; c’est-à-dire une fin en soi , non plus un instrument de lutte. Elle cesse d’être une production po

76 e son culte [non] la vraie mesure, mais la mesure en soi , isolée de ses fins. La décadence du latin à la fin du Moyen Âge nous

77 ante est très loin de considérer la langue latine en soi , et telle que la fixèrent les classiques, comme la mesure actuelle au

78 ngue de son action pratique. Elle devient une fin en soi , c’est-à-dire qu’elle devient une idole. La décadence est commencée.

79 complice de nos faiblesses. Elle n’est pas vraie en soi . Elle n’est pas plus vraie que nous, tels que nous sommes, dans le dé

80 nous avons vu qu’elle ne comporte pas de réponse en soi . Une mesure n’est en soi ni vraie ni fausse ; elle n’est que plus ou

81 comporte pas de réponse en soi. Une mesure n’est en soi ni vraie ni fausse ; elle n’est que plus ou moins fidèle à la fin qu’

82 d’éléments précis, pour la plupart très valables en soi , mais hétérogènes au possible, si l’on considère leur total — ce qu’o

83 et de déterminismes figurant à ses yeux la vérité en soi , la mesure de toutes les mesures, et le correctif nécessaire à toute

84 oncé assez tôt. Cent autres faits aussi médiocres en soi , et non moins graves en tant que signes, nous prouvent que l’élite ét

85 a ne viendrait-il pas de ce que l’Éthique possède en soi une certitude ? Il existerait alors une chose au moins que le doute n

86 . Je n’attaquerai pas d’ailleurs cette permanence en soi , ni la bêtise humaine en général : toutes les deux relèvent du péché,

87 ut des doigts. (Et pourtant la brutalité n’a rien en soi de révolutionnaire. Elle appartient plutôt, sous sa forme actuelle, a

88 t dont la mesure n’est jamais dans aucun résultat en soi , mais seulement dans l’acte rédempteur de l’humain. Appelons ascèse a

89 , ou socialisme, entités que l’on peut considérer en soi comme des systèmes, indépendamment du rapport actuel d’un je et d’un

90 erait pas très franc, d’ailleurs. L’indiscrétion, en soi , ne gêne pas beaucoup de gens, au contraire. Ce qui gêne, c’est plutô

91 ne contrainte purement extérieure, donc incapable en soi de rien créer et animer. C’est la brimade, la vexation, le choc qui b

92 parce que c’était correct, parce que ça se tenait en soi , et qu’au surplus c’était bien dit. Il ne lui est pas venu à l’esprit

93 orme plus générale, la question de la littérature en soi et de la place qu’il conviendrait de lui donner dans la cité, se trou

94 En vérité, il n’y a pas de faits grands ou petits en soi et par comparaison. Il y a dans chaque vie d’homme à peu près digne d

95 l’armée d’une fédération n’a pas de raison d’être en soi , si l’on ne croit pas à cette fédération et à la tâche qui lui incomb

96 ves. La pratique du communisme n’est justiciable, en soi , que d’une critique politique, économique, historique, etc.55 Et je n

97 le humaine sur Dieu est nécessairement inadéquate en soi , et ne peut être qu’un renvoi à la Révélation seule parfaite, à Jésus

98 ent. Et non pas justifier des moyens qui seraient en soi contraires à la justice, — ou à l’essence de la fin souhaitée. 59. J

99 parce que c’était correct, parce que ça se tenait en soi , et qu’au surplus c’était bien dit. Il ne lui est pas venu à l’esprit

100 ntérieur de chaque individu qui voulait se saisir en soi  : ainsi Werther se jette dans le suicide à cause de sa rupture avec l

101 ec le monde. Qu’est-ce à dire ? c’est qu’il tombe en soi . Il n’y trouve pas de quoi durer, ni rien de ferme où poser le pied.

102 lus revêtir la forme d’œuvres closes, suffisantes en soi , objectives : car prétendant à servir de modèles, de telles œuvres au

103 tilité pure, de la « qualité d’être utile » prise en soi , qui rejoindrait la gratuité par un détour que maints esprits moderne

104 it sans ce projet. C’est surtout qu’en se pensant en soi , il se fausse, ou plus précisément, se suppose plus ressemblant à sa

105 stants de lucidité extrême ; que rien n’a de sens en soi , dans le monde, ni le monde même, lancé vers le néant, et que c’est à

106 erait pas très franc, d’ailleurs. L’indiscrétion, en soi , ne gêne pas beaucoup de gens, au contraire. Ce qui gêne, c’est plutô

107 its semble-t-il, ne prouvent rien contre la chose en soi , mais contre ceux qui l’ont tentée. C’étaient des hommes qui ne suppo

108 nd pour objet de son culte la mesure même, la Loi en soi , abstraite des fins pour lesquelles elle existe. C’est l’idolâtrie qu

109 En vérité, il n’y a pas de faits grands ou petits en soi et par comparaison. Il y a dans chaque vie d’homme à peu près digne d

110 i importe au dictateur, ce n’est pas telle mesure en soi , mais au contraire le sens qu’elle prend par rapport au mouvement tot

111 ma part, je ne suis pas adversaire de la violence en soi , mais bien de cette forme mécanique qu’elle revêt dans la guerre mode

112 rine cathare ne prétendait pas légitimer la faute en soi , puisqu’au contraire elle ordonnait la chasteté. Mais nous avons mont

113 e sera l’épanouissement de ce Tristan qu’il porte en soi comme son génie caché ! Et plus rien ne compte en regard de la révéla

114 de nouveau le poursuivre et « ressentir » l’amour en soi … Tout cela signifie, une fois de plus, que le mythe des amants « ravi

115 fidélité : c’est l’acceptation décisive d’un être en soi , limité et réel, que l’on choisit non comme prétexte à s’exalter, ou

116 les je me suis vu conduit ne sont pas suffisantes en soi . Elles commandent certaines décisions. Elles introduisent à une probl

117 es hommes comme Ramuz, qui représentent la Suisse en soi , j’entends la Suisse dans la réalité vivante d’un de ses cantons ; de

118 Moi. — J’en reviens à notre problème de la guerre en soi . Quelle solution donnez-vous à cette question de l’utilisation des fo

119 i importe au dictateur, ce n’est pas telle mesure en soi , mais au contraire le sens qu’elle prend par rapport au mouvement tot

120 diverses de christianisme, mais le christianisme en soi … Tous les membres des diverses confessions sont plus ou moins des tra

121 s, qui essaient de les persuader non de la vérité en soi de leur point de vue, mais bien de son orthodoxie nationale-socialist

122 de l’ère rationaliste. Ce n’est pas le phénomène en soi , mais son ampleur, qui s’annonce sans précédent. Le siècle des Lumièr

123 en de protéger des libertés d’ordre civil. Il est en soi la liberté, et nulle autre n’est concevable… La justice est pour nous

124 ent livrer bataille qu’à l’adversaire qu’on porte en soi  ? J’avoue que j’ai moi-même éprouvé du dépit à voir l’un des commenta

125 ence claire soit utile d’une manière générale, et en soi . Ni que les vérités utiles soient avouables sur la place. Mais quelle

126 encore là que le masque d’un amour de l’obstacle en soi . Et l’obstacle suprême, c’est la mort, qui se révèle au terme de l’av

127 ormes incarnées. Mais elle est belle et désirable en soi … Et pourtant sa nature est fuyante. « L’Éternel féminin nous entraîne

128 d on démontrerait, à supposer que ce fût possible en soi , que tels d’entre les troubadours ignoraient les analogies de leur ly

129 es les étoiles », n’est-ce point déjà la Divinité en soi des grands mystiques hétérodoxes, le Dieu d’avant la Trinité dont nou

130 ne fût toujours et partout observé ; ou qu’il fût en soi univoque. L’exaltation de la chasteté produit presque toujours des ex

131 passion qu’il aime : celle qu’on goûte et savoure en soi , dans une sorte d’indifférence à son objet vivant et extérieur. Ainsi

132 ment jusqu’à la mort. Mais Don Juan aime le crime en soi , et par là se rend tributaire de la morale dont il abuse. Il a grand

133 moins aimable d’une sensation qui enferme l’homme en soi … Je distingue dans la contradiction de Don Juan et de Tristan, dans l

134 on se trompe souvent, précise-t-il, mais elle est en soi une erreur… Le cas Stendhal n’est pas douteux : il s’agit d’un homme

135 rine cathare ne prétendait pas légitimer la faute en soi , puisqu’au contraire elle ordonnait la chasteté. Mais nous avons mont

136 e sera l’épanouissement de ce Tristan qu’il porte en soi comme son génie caché ! Et plus rien ne compte en regard de la révéla

137 de nouveau le poursuivre et « ressentir » l’amour en soi … Tout cela signifie, une fois de plus, que le mythe des amants « ravi

138 fidélité : c’est l’acceptation décisive d’un être en soi , limité et réel, que l’on choisit non comme prétexte à s’exalter, ou

139 it alors considérée moins par rapport à la morale en soi , que sous l’aspect du risque et du danger qu’elle fait courir à celui

140 les je me suis vu conduit ne sont pas suffisantes en soi . Elles commandent certaines décisions. Elles introduisent à une probl

141 ude renouvelée, à ce désir de retrouver confiance en soi , que je devrais répondre en exaltant ici le protestantisme créateur d

142 orme. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi . Ils n’ont pas fait une théorie personnaliste, ils ne paraissent même

143 notre morale, un certain culte de la personnalité en soi , un certain individualisme, risquent aussi de nous y conduire, cette

144 es vives de la Réforme. Et puis, une personnalité en soi , sans vocation, ce n’est rien de plus, après tout, qu’un individu aux

145 ent livrer bataille qu’à l’adversaire qu’on porte en soi  ? J’avoue que j’ai moi-même éprouvé du dépit à voir l’un des commenta

146 ence claire soit utile d’une manière générale, et en soi . Ni que les vérités utiles soient avouables sur la place. Mais quelle

147 encore là que le masque d’un amour de l’obstacle en soi . Et l’obstacle suprême, c’est la mort, qui se révèle au terme de l’av

148 ormes incarnées. Mais elle est belle et désirable en soi … Et pourtant sa nature est fuyante. « L’Éternel féminin nous entraîne

149 d on démontrerait, à supposer que ce fût possible en soi , que tels d’entre les troubadours ignoraient les analogies de leur ly

150 dessus du ciel », n’est-ce point déjà la Divinité en soi des grands mystiques hétérodoxes, le Dieu d’avant la Trinité dont nou

151 ne fût toujours et partout observé ; ou qu’il fût en soi univoque. L’exaltation de la chasteté produit presque toujours des ex

152 passion qu’il aime : celle qu’on goûte et savoure en soi , dans une sorte d’indifférence à son objet vivant et extérieur. Ainsi

153 ment jusqu’à la mort. Mais Don Juan aime le crime en soi , et par là se rend tributaire de la morale dont il abuse. Il a grand

154 moins aimable d’une sensation qui enferme l’homme en soi … Je distingue dans la contradiction de Don Juan et de Tristan, dans l

155 on se trompe souvent, précise-t-il, mais elle est en soi une erreur… Le cas Stendhal n’est pas douteux : il s’agit d’un homme

156 rine cathare ne prétendait pas légitimer la faute en soi , puisqu’au contraire elle ordonnait la chasteté. Mais nous avons mont

157 e sera l’épanouissement de ce Tristan qu’il porte en soi comme son génie caché ! Et plus rien ne compte en regard de la révéla

158 de nouveau le poursuivre et « ressentir » l’amour en soi … Tout cela signifie, une fois de plus, que le mythe des amants « ravi

159 fidélité : c’est l’acceptation décisive d’un être en soi , limité et réel, que l’on choisit non comme prétexte à s’exalter, ou

160 it alors considérée moins par rapport à la morale en soi , que sous l’aspect du risque et du danger qu’elle fait courir à celui

161 les je me suis vu conduit ne sont pas suffisantes en soi . Elles commandent certaines décisions. Elles introduisent à une probl

162 ent livrer bataille qu’à l’adversaire qu’on porte en soi  ? J’avoue que j’ai moi-même éprouvé du dépit à voir l’un des commenta

163 ence claire soit utile d’une manière générale, et en soi . Ni que les vérités utiles soient avouables sur la place. Mais quelle

164 encore là que le masque d’un amour de l’obstacle en soi . Et l’obstacle suprême, c’est la mort, qui se révèle au terme de l’av

165 ormes incarnées. Mais elle est belle et désirable en soi … Et pourtant sa nature est fuyante. « L’Éternel féminin nous entraîne

166 d on démontrerait, à supposer que ce fût possible en soi , que tels d’entre les troubadours ignoraient les analogies de leur ly

167 dessus du ciel », n’est-ce point déjà la Divinité en soi des grands mystiques hétérodoxes, le Dieu d’avant la Trinité dont nou

168 ne fût toujours et partout observé ; ou qu’il fût en soi univoque. L’exaltation de la chasteté produit presque toujours des ex

169 passion qu’il aime : celle qu’on goûte et savoure en soi , dans une sorte d’indifférence à son objet vivant et extérieur. Ainsi

170 ment jusqu’à la mort. Mais Don Juan aime le crime en soi , et par là se rend tributaire de la morale dont il abuse. Il a grand

171 moins aimable d’une sensation qui enferme l’homme en soi … Je distingue dans la contradiction de Don Juan et de Tristan, dans l

172 on se trompe souvent, précise-t-il, mais elle est en soi une erreur… Le cas Stendhal n’est pas douteux : il s’agit d’un homme

173 rine cathare ne prétendait pas légitimer la faute en soi , puisque au contraire elle ordonnait la chasteté. Mais nous avons mon

174 e sera l’épanouissement de ce Tristan qu’il porte en soi comme son génie caché ! Et plus rien ne compte en regard de la révéla

175 de nouveau le poursuivre et « ressentir » l’amour en soi … Tout cela signifie, une fois de plus, que le mythe des amants « ravi

176 fidélité : c’est l’acceptation décisive d’un être en soi , limité et réel, que l’on choisit non comme prétexte à s’exalter, ou

177 it alors considérée moins par rapport à la morale en soi , que sous l’aspect du risque et du danger qu’elle fait courir à celui

178 les je me suis vu conduit ne sont pas suffisantes en soi . Elles commandent certaines décisions. Elles introduisent à une probl

179 ent la coutume d’un milieu. Tout à fait justifiée en soi , cette réaction gauchit parfois certains jugements de Gide sur la Réf

180 ions du pape de Rome non par dégoût de l’autorité en soi , mais au contraire par grande fidélité à l’autorité de l’Évangile, fo

181 rtaine défiance d’artiste à l’égard des « idées » en soi , et de l’information méthodique. C’est par là que je sens le mieux la

182 ent pas essentiellement de nous. Tout homme porte en soi les microbes de toutes les maladies imaginables. Et cet ennemi qui no

183 on persiste à prétendre que le luthéranisme porte en soi les germes indestructibles de la tyrannie politique (malgré la « rési